Travel Diary Japon : une journée à Nara
Le 26 mars 2019, après une première journée chargée à Kyoto, avec une visite obligatoire de Fushimi Inari-taisha, nous nous sommes réveillés prêts à partir pour Nara ! La ville a été la première vraie capitale du Japon entre 710 et 784 et de nombreux monuments historiques sont aujourd’hui inscrits au patrimoine mondial de l’humanité. J’ai très mal et très peu dormi cette nuit-là, quid du décalage horaire, mais rien n’aurait pu m’empêcher de profiter de cette journée !
Pour se rendre dans la ville de Nara, nous avons pris le train. Ce n’était heureusement pas compliqué et assez rapide. Une fois arrivé, nous nous sommes dirigés vers le parc. Les principaux monuments de la ville s’y trouvent, ainsi que ce qui fait la célébrité de la ville : les daims en liberté qui s’y baladent.
Les daims de Nara
Dans la religion shinto, ils sont considérés comme des animaux divins protecteurs du pays. Ils ne sont pas farouches et s’approchent énormément des visiteurs. Surtout ceux avec de la nourriture dans les mains, bien évidemment. Les daims ont aussi « appris » à s’incliner. Si vous vous inclinez devant eux, ils le feront en retour !
Mais il faut savoir qu’il s’agissait il y a plusieurs siècles d’une pratique religieuse que de s’incliner devant un daim. Jusqu’au 17e siècle, tuer un daim était également passible de la peine de mort.
Le temple Kofukuji
En nous dirigeant vers le parc de Nara depuis la gare, nous sommes tombés un peu par surprise sur Kofukuji. Il s’agit d’un temple bouddhiste de plusieurs pavillons dont une pagode à cinq étages. Nous n’avons pas visité le temple car nous avions d’autres choses sur notre liste, mais nous nous sommes arrêtés prendre quelques photos et nous y avons rencontré les premiers daims de notre journée.
Le temple Todai-ji
Après quelques salutations aux daims, nous sommes allés visiter le Todai-ji. Il s’agit d’un temple bouddhique, le « grand temple de l’Est ». La Nandaimon (la « Grande Porte du Sud ») se voit de loin et est déjà un symbole de la grandeur du lieu. Le bâtiment central, Daibutsu-den, est la plus grande construction en bois du monde.
A l’intérieur se trouve un Grand Bouddha assis en bronze, de 18 mètres de haut et pesant 250 tonnes.
Todai-ji était en travaux quand nous y sommes allés, mais c’était malgré tout très impressionnant. Je n’avais jamais rien vu de tel, c’est un must-see à ne surtout pas manquer si on se rend à Nara. C’est l’un des monuments historiques que j’ai préféré de mon séjour au Japon
Le sanctuaire Kasuga Taisha
Après un rapide déjeuner, nous sommes allés au sanctuaire Kasuga-taisha, un autre lieu incontournable de la ville.
Pour se rendre au sanctuaire, il faut suivre un chemin de milliers de lanternes de pierre. On retrouve des lanternes en bronze suspendues dans les bâtiments du sanctuaire vermillon.
Le jardin Yoshikien
Nous sommes ensuite retournés vers l’entrée du parc pour déguster des Dorayaki. Nous avons fini par la visite d’un jardin japonais, Yoshikien, qui n’est pas le plus connu ou le plus visité de la ville, mais qui est gratuit pour les étrangers ! Petit, cela ne lui empêche pas d’être très beau, même s’il manquait encore de fleurs en cette fin de mois de mars.
Nous sommes ensuite retournés à la gare, non sans difficultés car nous nous sommes un peu perdus dans les ruelles de Nara. Mais heureusement nous avions un pocket-wifi, et nous avons pu retrouver sans problème la rue principale qui menait à la gare.
Ce soir-là, après une bonne sieste dans le train, nous sommes tombés par hasard sur un petit restaurant gastronomique japonais où nous avons excellemment bien mangé ! C’était un peu cher mais ça en valait largement la peine. Nous avons diné au bar, avec le maitre sushi qui cuisinait juste devant nous. Comme nous étions étrangers ils nous présentaient les plats et ont été très gentils avec nous.
Encore une journée magnifique au Japon, qui s’est enfin terminée à l’hôtel en fin de soirée ! Nara était réellement un rêve d’enfant. C’est la première destination touristique du Japon que j’ai découvert, outre la capitale, en commençant un lire des mangas. Le voir en vrai, avec tous ces daims en liberté, les immenses portes aux entrées des temples et des sanctuaires… C’était extraordinaire et digne de ce rêve d’enfance que j’avais.
Le lendemin, nous avions une nouvelle journée de visite à Kyoto. J’attendais avec impatience de découvrir Kiyumizu-dera, il me fallait une bonne nuit de sommeil cette fois-ci…