Les milles toriis de Fushimi Inari
Voyages

Travel Diary Japon : Fushimi Inari

Le 25 mars 2019, après un long voyage et plus de 30h éveillée, j’ai enfin passé ma première nuit au Japon ! J’ai particulièrement bien dormi. Nous étions dans un hôtel avec des chambres types « occidentales », c’est-à-dire que les lits avaient des sommiers). Comme tous les matins à Kyoto, nous nous sommes levés tôt pour bien profiter de notre journée.

Fushimi Inari

Après un petit-déjeuner continental, nous sommes partis pour un des lieux que j’avais le plus envie de voir au Japon : le sanctuaire « Fushimi Inari-taisha ». Certains d’entre vous connaîtront peut-être cette référence : Fushimi Inari apparaît dans le film Mémoire d’une Geisha, un de mes films préférés. Je rêvais de le voir en vrai depuis, et j’ai enfin pu découvrir ce lieu que je connaissais à travers mon écran.

Les toriis vermillon de Fushimi Inari, à Kyoto

Il s’agit d’un sanctuaire, lieu de culte shinto, plus précisément le sanctuaire principal de la déesse Inari. Inari est la divinité japonaise des céréales, des fonderies et du commerce, associée à l’abondance et la richesse.  C’est le plus grand sanctuaire shinto du Japon, érigé en 711.

Statue de renard, kitsune, à Fushimi Inari, Kyoto

Il y a plusieurs choses surprenantes à Fushimi Inari. La première est cette couleur vermillon, qui est très inhabituelle pour nous français (je pense même pouvoir dire européens) pour des monuments historiques et religieux. La deuxième est ses milliers de toriis. Un torii est portail traditionnel japonais érigé à l’entrée d’un sanctuaire shintoïste. Ce sont des donations de particuliers ou d’entreprises, leur nom figurant sur les toriis. Ils forment un chemin vers le sommet de la montagne, à 233 mètres de dénivelé. Le troisième point est l’ensemble de petits sanctuaires qui bordent la route principale jusqu’au sommet.

On y trouve des statues de kitsune (« renard ») toutes différentes, parfois ornées de yodarekake rouges (« dossards votifs »). Elles peuvent aussi avoir un objet dans la gueule ou sous une patte avant (une clé, gerbe de riz…).

Dans les hauteurs de Fushimi Inari, la magnificence de ce lieu m’a vraiment prise de court. Nous avons dû passer 4h là-bas. Il faut en moyenne 2h pour atteindre le sommet et nous avons vraiment pris notre temps pour prendre des photos. Un peu long à monter, un peu fatiguant à descendre, mais un incontournable ! Je suis ravie que ce soit la première chose que j’ai vu.

A Fushimi Inari, découvrez des milliers de toriis vermillon

Il y avait énormément de monde, mais presque plus personne dans les hauteurs, ce qui était très agréable.

Toji temple

Après un bon repas et un peu de repos, nous sommes partis pour le temps Toji et sa pagode en bois de 5 étages.

Le temple Tōji est un temple bouddhiste japonais. Son nom officiel est « Kyō-ō-gokoku-ji ». Sa pagode en bois de 5 étages a été construite en 796 pour protéger la ville. Avec ses  57 mètres de haut, il s’agit de la plus haute et plus ancienne en bois du Japon. Malheureusement il y avait eu une vague de froid la semaine précédent notre arrivée. Cela a retardé la fleuraison des cerisiers et nous n’en avons vu que très peu en fleurs, la plupart étaient encore des bourgons. Mais s’était malgré tout magnifique et nous avons du coup était plus tranquille. Le parc n’avait en effet pas encore été assailli par les japonais pressé de profiter du Hanami.

La pagode du temple Toji à Kyoto
Le temple buddiste Toji à Kyoto

Il ne nous restait pas beaucoup de temps avant la fermeture des lieux pour notre visite, mais c’était suffisant et reposant après notre matinée animée. Notez si vous prévoyez de partir au Japon que la plupart des lieux touristiques ferment tôt : 17h30 en hiver et 18h30 en été généralement. De plus les lieux touristiques sont très rapidement pris d’assaut et plus vous y allez tard, plus il y aura de monde.

Prévoyez, surtout à Kyoto où la plupart des lieux touristiques sont des monuments, de vous lever tôt pour vraiment en profiter. C’est ce que nous avons fait, et même si c’était fatiguant, ça en valait largement la peine !

Pontocho

Après cette visite, nous sommes partis finir notre journée à Pontocho. Il s’agit d’un hanamachi, c’est à dire un quartier où vivent et exercent des geishas. La ruelle principale est étroite et éclairée par des lanternes la nuit. L’architecture y est typique japonaise et s’y balader changer complètement du reste moderne de la ville de Kyoto, que je n’apprécie pas particulièrement. Vous y trouverez de nombreux restaurants. Mais pour une question de prix, nous avons choisi de ne pas nous y arrêter.

Pontocho, quartier de Kyoto connu pour abriter des geishas
La galerie marchande Teramashi, où on peut trouver des magasins en tout genre

Nous nous sommes également baladés dans la galerie Teramachi, au contraire très moderne. Il s’agit d’une arcade commerçante avec de nombreux magasins en tout genre. Nous y avons trouvé un charmant petit restaurant, puis nous sommes rentrés à l’hôtel le ventre plein !

Cette première journée était extraordinaire ! Le lendemain nous allions à Nara. J’étais donc prête à bien dormir pour profiter de cette prochaine étape de notre voyage !